• Les signes diacritiques

    Réalisé par Zoubir YAHIAOUi

    Les signes diacritiques

    Les signes diacritiques

    Les signes diacritiques : sont l'ensemble des signes (accent, tréma, tilde) qui ont à la fois la fonction d'indiquer une bonne prononciation et de distinguer entre les homonymes.

    Les accents : ils se mettent sur les voyelles, ils sont trois : l'accent aigu, l'accent grave et l'accent circonflexe.

    Les accents aigu et grave :

    L'accent aigu (é) : indique un ton fermé [e], l'accent grave (è) indique un ton ouvert [è] :

    Éléphant- école- établissement- été.

    Pèle- prière- achète- infirmière.

    NB :

    - Quand un mot termine par un « s » non prononcé, on met avant lui un accent grave sur le « e » : accès- après- congrès.

    - Quand un mot se termine par une consonne non prononcée autre le « s », on met pas d'accent sur le « e » qui précède : nez, aimer, mer, pied.

    - Devant une consonne double : belle, berbère, appelle.

    - Sauf si la deuxième est une liquide : -r- ou-l- : Trèfle, lèvre.

    - Il n'y a pas d'accent sur certains mots d'origine latine malgré leur prononciation :

    A posteriori

    -L'accent grave permet de distinguer entre les homonymes : « ou » conjonction de coordination - « où » adverbe de lieu.

    L'accent circonflexe :

    L'accent circonflexe remplace un « s » que l'on trouve dans son origine latine. Ce « s » peut se manifester dans les dérivés du même mot :

    Hôpital- hospital- hospitaliser

    Hôtel- hospital- hospitalité

    Fête- festival

    L'accent circonflexe se manifeste sur certaine forme verbale :

    - A la troisième personne du singulier à l'imparfait du subjonctif, qui fait la différence avec la même personne au passé simple : fût (imparfait du subjonctif) fut (passé simple)

    - A la première personne du pluriel au passé simple : aimâmes- partîmes.

    - Avec les verbes « oître » et « aître » à la troisième personne du singulier : il apparaît.

    - A la troisième personne du singulier au présent de l'indicatif avec les verbes : plaire, déplaire, complaire : il déplaît

    - Aux participes passés masculins avec les verbes : croître, mouvoir, devoir et recroître : crû, dû

    - Il indique la prononciation de « u » après « q »dans piqûre.

    - L'accent circonflexe permet de distinguer entre homonyme : tâche (travail), tache (saleté).

    Le tréma :

    Le tréma est un signe diacritique qui se met sur une voyelle pour indiquer que la voyelle précédente est prononcée séparément :

    Haïr (a-ir), égoïste (ego-ist).

    - Sur le « i » après un –gu- pour indiquer que l'on doit prononcer le « u » : ambiguïté, exiguïté.

    - Sur le « e » muet final pour indiquer que l'on doit prononcer le « u » qui précède : aiguë, contiguë.

    - Sur le « i » pour prononcer « y » et la voyelle précédente est prononcée séparément : baïonnette.

    - Lorsqu'un mot terminant par une voyelle auquel on veut lui ajouter les suffixes-ique-ite-ide-ité. On doit ajouter un tréma : voltaïque.

    La cédille :

    La cédille se place sous le « c »devant –a-o-u- pour conserver le son « s » :

    Il effaça, nous traçons.

    Le tilde :

    Le tilde : ‹~› il traduit le graphème « gn » ou le phonème « ɲ » inexistant en espagnol : España, cañon.

    L'apostrophe et l'élision

    L'apostrophe est un signe qui s'emploie pour remplacer la voyelle élidée devant la voyelle initiale ou le h muet du mot suivant :

    - l'avion, l'homme, l'hygiène, s'il (si il), ça (ça a).

    Mais : le héros (h aspiré),

    L'absence d'élision est de règle devant :

    - le oui, je crois que oui

    - le onzième

    - le yaourt, le yacht, la yole, le yoga, le youyou...

    Cas particuliers

    Jusque, jusques

    Le "e" de jusque s'élide devant une voyelle :

    - jusqu'à, jusqu'ici...

    Lorsque, puisque

    Le "e" de lorsque (et de puisque) ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, en.

    Parce que

    Le "e" de parce que ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, à.

    Presque

    Le "e" de presque ne s'élide que dans presqu'île.

    Quoique

    La conjonction quoique s'écrit en un seul mot (sens de bien que, encore que) ; le "e" de quoique ne s'élide que devant il, elle, on, un, une.

    Quelque

    Le "e" de quelque ne s'élide que devant un ou une.

    Le trait d'union dans les noms composés :

    Où place-t-on les traits d'union ?

    - Entre le verbe et le sujet inverser dans une interrogation :

    Veux-tu manger ? Qu'arrive-t-il ?

    - Entre un verbe à l'impératif et les pronoms compléments et les pronoms adverbiaux « y » « en » :

    Allez-y. Prenez-en. Mange-le.

    - Avant et après un « t » euphonique dans une interrogation pour éviter le hiatus :

    Nabil a-t-il mangé ?

    - Dans des locutions adverbiales formées avec l'adverbe « ci » et « là » :

    Là-bas. Ci-joint.

    - Dans des adjectifs numéraux inférieurs à cent en l'absence de « et » :

    Vint-quatre, quarante-deux. Mais trente et un.

    - Dans des noms propres lorsqu'ils sont employés comme des noms des lieux publics :

    Victor Hugo, mais on écrit lycée Victor-Hugo.

    - Dans les pronoms démonstratifs:

    Celle-ci celle-là

    - Avec L'adverbe de rapprochement « ci » et ‘éloignement « là » employé avec un nom :

    Cette veste-ci. Cette chemise-là.

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