• Les exigences du registre courant et soutenu

    Les exigences du registre courant et soutenu

    Les exigences du registre courant et soutenu

    Le vocabulaire : on doit s'éloigner des mots familiers. Par exemple : bagnole pour la voiture, les poulets ou les flics pour les policiers. On évite aussi l'emploie des mots tronquer comme : prof pour professeur, dico pour le dictionnaire.

    Les interjections : on évite l'emploie des interjections de manière abusive et on essaie de les remplacer par des expressions. Ex. : on remplace l'interjection « ouf ! » par l'expression « je me suis soulagé ».

    Les onomatopées : les onomatopées sont des mots qui imitent les sons de la nature. On évite d'utiliser les onomatopées comme : l'abeille fait bzz ! il est préférable de dire : l'abeille bourdonne.

    Les abréviations : il faut éviter l'emploie abusive des abréviations car elles prêtent à la confusion. « p.p. » veut dire participe présent, participe passé ou proposition principale. Il va de même pour les chiffres, il est préférable de les écrire en lettres. Ex. : cinquante kilogramme ou lieu de 50 kg .

    Les sigles : un sigle est un mot issu des premières lettres d'un énoncé. Ex. : FLN pour le front de libération nationale. Il faut éviter l'emploie des sigles, car ils provoquent la confusion, sauf s'il est connu de par un large pan de lecteurs.

    La syntaxe : le registre courant et soutenu exige un respect parfait des règles de la langue. Généralement dans le registre familier on exprime l'interrogation sans faire une inversion verbe-sujet. Ex. : tu veux manger ? Alors que dans les deux autres registres on fait l'inversion, veux-tu manger ?

    Les chiffres : Ils doivent être écrits de préférence en lettres. 

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  • Les registres de la langue

    Les registres de la langue

    Les registres de la langue

     La langue comporte plusieurs registres de langue. On ne parle pas de la même façon avec un ami ou avec son supérieur hiérarchique. La même personne modifie le registre de la langue selon le niveau intellectuel ou social de son interlocuteur.

    Comment reconnaît-on les différents registres de la langue ?

    Grâce à la phonétique :

    La prononciation n'est pas la même si nous sommes dans un registre soutenu ou familier.

    Ex. : T'as d'beaux ch'veux ! (registre familier)

    Tu as de beaux cheveux ! (registre courant)

    Grâce au vocabulaire employé :

    Convive (registre soutenu)

    Invité (registre familier)

    La plus part des dictionnaires signalent le registre auquel appartient le mot

    Grâce à la syntaxe :

    Parfois la construction et l'ordre des mots varient d'un registre à un autre :

    Je l'vois pas ce mec. (Négation incomplète)

    Je ne vois plus cet homme. (Registre courant).

    Les principaux registres de la langue :

    Le registre familier : c'est le registre employé avec des amis, dans la famille ou dans des situations de communication sans contraintes. Il se caractérise par l'emploie des mots qui appartenaient au registre familier. La syntaxe, l'orthographe et la phonétique ne sont pas respectées. Ex. : il m' faut des frics pour ach'té une bagnole.

    Le registre courant : est le registre employé généralement dans les écoles et les médias ou dans une situation de communication contraignante. La syntaxe, la phonétique et l'orthographe sont respectés, cependant en emploie un vocabulaire accessible à tout le monde. Ex. : le lion est un animal sauvage qui vit dans les savanes.

    Le registre soutenu : est le registre employé dans des situations de communication contraignantes (discours d'un président, sermon, soutenance d'un mémoire). Ce registre exige des efforts tant sur le plan du vocabulaire (emploie des mots rares et recherchés) que sur le plan syntaxique (emploie de l'imparfait du subjonctif). A l'oral il requiert une prononciation parfaite. Ex. : il fallait qu'il soignât son écriture diégétique.

     

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    La communication linguistique

    La communication est omniprésente dans notre vie quotidienne. Elle se manifeste sous plusieurs formes. Le mot communication est l'un des plus polysémiques, néanmoins on peut dire qu'il y a communication à chaque fois qu'une mise en contacte s'établit entre A et B.

    Pour cerner la notion de communication en perpétuelle évolution, on doit consulter quelques références dictionnairiques.

    Essai de définition :

    Selon l'encyclopédie libre Wikipédia :

    « La communication (souvent abrégée en com.) est l'action, le fait de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité auprès du public, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique. »

    Selon le dictionnaire de linguistique et sciences du langage :

    « La communication est l'échange verbal entre un sujet parlant, qui produit un énoncé destiné à un autre sujet parlant, et un interlocuteur dont il sollicite l'écoute et / ou une réponse explicite ou implicite (selon le type d'énoncé).

    La communication est intersubjective. Sur le plan psycholinguistique, c'est le processus au cours duquel la signification qu'un locuteur associe aux sons est la même que celle que l'auditeur associe à ces mêmes sons ».2

    La communication orale et écrite :

    La communication orale s'échange entre émetteur et récepteur, dans le cas de la conversation, de manière immédiate : il n'y a pas, ou pratiquement pas, de long intervalle de temps entre l'émission et la réception. Quand A a parlé, B peut à son tour prendre la parole ; la réponse est instantanée. La communication écrite, échange de lettres, par exemple, demande un intervalle de temps assez long, selon la volonté du récepteur.

    La communication orale place émetteur et récepteur dans un contexte situationnel identique, et souvent utilise par allusions ou implicitement des éléments du référent qui complètent l'information du message. Inversement, la communication écrite doit, s'il veut faire jouer un rôle au contexte situationnel, le décrire : il y aura beaucoup plus de descriptions dans un roman que dans une pièce de théâtre jouée et parlée dans un décor qui tient lieu de contexte.

    La communication orale utilise des éléments informateurs que la communication écrite ne retrouve que de manière indirecte et imparfaite : les intonations, les pauses, le débit, les accents d'intensités sont extrêmement importants pour la compréhension du message par le récepteur. Or, comment la communication écrite peut-elle conserver tout ce qu'apportent ces éléments dits prosodiques ? Il emploie la ponctuation procédure inadéquate, et se trouve totalement démuni pour marquer l'intonation (il ne peut que la décrire à l'aide du vocabulaire). D'autre part, toute conversation s'accompagne de gestes, que la communication écrite ne peut que compenser par l'évocation descriptive, une fois de plus.

    C'est pourquoi la communication écrite est relativement plus longue que la communication orale. Nous remarquerons que ces différences ne tiennent pas à la personne de l'émetteur, mais qu'elles appartiennent, comme des caractères contraignants, au type même des messages. Et ce sont ces caractères qui fondent la distinction établie par les linguistes entre communication orale et communication écrite.

    Les différents types de communication :

    Il existe différents types de communications basées sur leur diffusion :

    La communication interpersonnelle :

    La communication interpersonnelle est basée sur l'échange entre 1 émetteur – 1 récepteur. C'est la le type de communication le plus répandu dans la vie en société. C'est là que la compréhension est meilleure parce que le nombre de récepteurs est limité et la rétroaction est présente.

    L'échange entre émetteur et récepteur se fait par voie orale (téléphone) ou par voie verbale (livres...). Ce genre de communication peut être appuyé par la communication non-verbale, c'est-à-dire, les gestes, les mimiques et les différents mouvements du corps. Le message échangé entre A et B est tel que chaque sujet alternativement émet et reçoit. Ce genre de communication s'appelle conversation.

    Il y a communication de masse lorsque un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs) s'adresse à un grand nombre de récepteurs. Dans ce genre de communication la compréhension est considérée comme la moins bonne par rapport à la communication interpersonnelle, car le bruit est fort et la rétroaction est rare. Le message échangé entre A et B est tel que seul le sujet A se comporte comme émetteur, B étant récepteur sans alternance. Ce type de communication s'appelle la diffusion.

    La caractéristique de la communication linguistique :

    Pour s'adresser aux autres l'homme utilise une communication linguistique, c'est-à-dire des signes linguistiques (combinaison de signifiants et de signifiés). Cette communication peut être écrite ou orale. Pour le linguiste français André Martinet, ce type de communication a une caractéristique : la double articulation. Celle-ci suppose que le langage humain s'articule d'abord sur des unités dépourvues de sens (les phonèmes qui sont les petites unités minimales de langage) et sur des unités pourvues de sens (les morphèmes ou monèmes). A partir d'un nombre limité de phonèmes on peut créer l'infini de morphèmes. Pour Martinet, cette double articulation permet de distinguer entre la communication linguistique et non linguistique.

    La communication selon Roman Jakobson :

    Pour le linguiste américain d'origine russe, le langage humain mis en jeux six facteurs : un émetteur (ou locuteur / destinateur) qui transmet un message à un récepteur (ou destinataire) dans un contexte, selon un code qui est commun à l'émetteur et au récepteur et par le biais d'un canal (ou contact) qui établit et maintient la communication (la parole ou l'écrit). Par ailleurs, il distingue six fonctions : référentielle, poétique, conative, phatique et métalinguistique.

    Le destinateur : c'est la personne qui parle ou qui prend la parole dans une conversation naturelle.

    Le message : le destinateur transmet toujours un message au destinataire. Le message est toujours le sujet de la communication, la réponse à la question : « de quoi parle-t-on ? ».

    Le destinataire : c'est la personne qui reçoit la parole du destinateur. Le destinataire peut être une seule ou plusieurs personnes.

    Le contexte : c'est le cadre spatio-temporel où la communication a eu lieu. La prise en considération du contexte permet bien de saisir la portée du message car il a une influence sur les deux interlocuteurs.

    Le code : le code est le moyen utilisé pour transmettre le message. Par exemple, la langue française utilisée dans une conversation entre deux personnes est le code.

    Le contact : pour établir véritablement une situation de communication, il doit y avoir un contact entre le destinateur et le destinataire. Le destinataire doit savoir que le message s'adresse à lui. Dans une classe, la phrase comme : « J'adresse à vous mes chers élèves » va créer le contacte entre le maître et ses élèves.

    Les critiques à l'égard du schéma de Jakobson : de nombreux linguistes ont reproché au schéma de la communication de Roman Jakobson de ne pas représenté tous les aspects de la communication humaines. A cet effet, ces linguistes ont apporté quelques modifications au schéma suscité. Le nouveau schéma qui a modifié se présente sous la forme suivante :

    Le bruit à la communication : dans la vie quotidienne, il y a des éléments qui altèrent une bonne communication humaine comme le bruit d'un camion ou d'un marteau piqueur. C'est ce qu'on appelle le bruit de la communication.

    Le feedback : dans une communication humaine, le destinateur n'est pas toujours actif alors que le destinataire est passif. Celui-ci agit à son tour sur son interlocuteur en en mettent des feedbacks verbaux ou non verbaux.

    L'importance du non verbal : en parallèle à la communication linguistique, il existe une communication non linguistique. L'homme peut à l'aide des gestes, des mimiques, des tenues vestimentaires communiqué avec les autres. Cette communication non-linguistique peut être autonome ou se substitue à la communication linguistique ou la renforcée. Un index brandit peut accompagner une menace verbale. Pour l'école américaine de Palo Alto « On ne peut pas ne pas communiquer » c'est la communication linguistique s'arrête ; la communication non-linguistique prend le relais.

    Les fonctions de la communication : pour Jakobson, la communication a six fonctions :

    La fonction référentielle : la fonction référentielle, permet de parler des réalités extralinguistiques.

    La fonction poétique : la fonction poétique accorde une importance particulière à l'aspect esthétique du message transmis. Elle très dominante dans le texte littéraire.

    La fonction expressive : cette fonction se focalise sur le locuteur qui cherche à exprimer ses sentiments et ces opinions. C'est ce qui distingue par exemple une phrase exclamative telle que Il fait chaud ! D'une phrase déclarative telle qu'Il fait chaud. Dans le premier cas, le locuteur est impliqué dans le message, il a sans doute lui-même chaud. Le second message est lui une simple déclaration, constatation, un renvoi à la réalité.

    La fonction conative : cette fonction se focalise sur le destinataire. Le locuteur cherche à produire un effet sur son interlocuteur .Cette fonction se manifeste essentiellement par l'emploi de l'impératif.

    La fonction phatique : la fonction phatique est celle qui permet d'établir, de maintenir ou d'interrompre le contact entre deux interlocuteurs. Un mot comme « Allô » par exemple indique le début d'une conversation téléphonique. Il ne renvoie à aucune réalité extralinguistique.

    La fonction métalinguistique : c'est une fonction qui permet à un langage de parler d'un autre langage. L'émetteur au travers d'expressions telles que c'est-à-dire, en d'autres termes, ce qui signifie, fait du métalangage.

    Les limites de l'analyse de Jakobson :

    L'analyse faite par Jakobson est parfaite. Mais certains linguistes ont reproché à son travail de nombreuses critiques comme : "écoute-moi mon fils" cet énoncé relève-t-il de la fonction phatique ou conative ? Dans les textes littéraires, certes c'est la fonction poétique qui domine, mais la fonction référentielle et expressive sont aussi présentes.

    Le schéma de la communication chez Kerbrat-Orecchioni :

    Le linguiste français Todorov a violemment critiqué le schéma de la communication de Jacobson pour son aspect mécaniste (c'est comme un échange télégraphique où l'un encode et l'autre décode). La communication humaine est très compliquée parce que chaque société, chaque époque, chaque individu a ses propres valeurs culturelles et sociales. L'émetteur et le récepteur doivent tenir compte de ses marques culturelles et sociales s'ils veulent entretenir une discussion compréhensive pour les deux. Le contexte social en Algérie n'est le même en Allemagne. Le contexte en 1930 n'est pas le même qu'aujourd'hui. Ce contexte différent a des répercussions sur le message émis par l'un des interlocuteurs. C'est le destinateur et le destinataire ne sont pas conscient et ne prennent pas en compte ses facteurs idéologiques qui influent sur le message, la conversation entre les interlocuteurs aboutira certainement à l'échec.

    Le schéma de communication élaboré par Orecchioni est le meilleur modèle qui reflète le processus de communication humaine avec toute sa complexité.

    Source du schéma de communication :bv.alloprof.qc.ca (consulté le 20/06/2014).

    Source du schéma d'Orecchini :edc.revues.org (consulter le 20/06/2014).

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  •  

    Chapitre 1

    • A. La communication linguistique

    • B. Les registres de la langue

    • C. Les exigences du registre courant et soutenu

    • D. La ponctuation

    • E. La majuscule

    • F. Le caractère italique

    • G. Savoir couper les mots à la fin d'une page

    • H. Les signes diacritiques

    • I. Le choix de type de phrase

    • J. Comment rendre vos énoncés légers ?

    • K. Comment éviter les passe-partout ?

    • L. Éviter pléonasmes et répétitions

    • M. Des erreurs à éviter

    • N. L'architecture d'un texte

    • O. Comment donner de l’harmonie à votre texte

    • P. Comment choisir le mot ad hoc pour une idée précise ?

    • Q. La relecture

     

     

    Le module de CEE

    Introduction :

    Le module de compréhension de l'écrit est très primordial dans la mesure où il fournit des outils à l'étudiant lui permettant de rédiger des énoncés corrects. D'ailleurs c'est la raison pour laquelle ce module a le coefficient le plus élevé par rapport aux autres modules.

    Les prérequis :

    Un savoir rudimentaire en langue française et en informatique.

    Le public visé :

    Les étudiants en général est plus particulièrement les étudiants de la première année.

    Une carte conceptuelle faite avec le logiciel Mindomo. 

    Objectifs du module :

    A l'issu du premier chapitre, l'étudiant sera capable de connaître les outils lui permettant de rédiger des énoncés intelligibles et pour être lu avec plaisir.

    A l'issu du deuxième chapitre, l'étudiant sera capable de connaître les outilles lui permettant des rédiger les différents types de texte et la manière de les enseigner aux apprenants.

    Conclusion :

    Le module de compréhension de l'écrit est primordial pour les étudiants. il nous enseigne les techniques qui nous permettent de rédiger correctement les différents types d'énoncés dont on a besoin dans notre vie quotidienne. D'ailleurs c'est la raison pour laquelle ce module a le coefficient le plus élevé par rapport aux autres modules.

       

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