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Par Zoubir YAHIAOUI le 1 Février 2024 à 19:40Les genres littéraires :1. Qu’est-ce qu’un genre littéraire ?2. Quels sont les différents genres littéraires ?Qu’est-ce qu’un genre littéraire ?Un genre littéraire désigne une classe ou une catégorie de productions littéraires aux caractéristiques identiques. Selon le genre littéraire auquel le texte appartient, on retrouve des similitudes dans le style, le thème ou la présentation, certains faisant appel à des procédés d’écriture spécifiques.Les genres littéraires ne doivent pas être confondus avec les registres littéraires (comique, dramatique, réaliste, fantastique,satirique…).Quels sont les différents genres littéraires ?Cinq genres littéraires se distinguent, chacun regroupant des sous-genres. Les principaux sont classés dans les catégories suivantes :• Le genre narratif• Le genre poétique• Le genre théâtral• Le genre épistolaire• Le genre argumentatifLe genre narratifLe romanLe roman appartient au genre narratif, sans doute le plus connu et représenté dans sa catégorie. Il désigne un long récit écrit en prose, dans lequel les destins de nombreux personnages se croisent au fil d’évènements fictifs. Même si les histoires racontées par le narrateur peuvent être inspirées de faits réels, la façon d’écrire et la complexité de l’intrigue dépend de l’auteur. Dans le roman traditionnel, les sentiments sont décrits de façon détaillée par le narrateur qui sait tout de ses personnages.De célèbres auteurs comme Émile Zola, Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Stendhal, sont reconnus pour leurs œuvres romanesques, devenues de grands classiques. Citons comme exemple un des vingt romans de la série des « Rougon-Macquart », écrite par ÉmileIl existe plusieurs types de romans : roman sentimental, roman d’aventure, roman policier, roman de science-fiction…La nouvelleContrairement au roman, la nouvelle, qui est une sous-catégorie du genre narratif, raconte une histoire plus vraisemblable, une action unique où figurent peu de personnages. Elle se présente sous la forme d’un court récit pouvant être lu en une seule fois, avec une fin inattendue (« la chute »).Après avoir rédigé l’incipit, l’auteur pose le cadre du récit en intégrant le ou les personnages, le lieu et le moment où se déroule l’action.De nombreux romanciers comme Edgar Allan Poe, Prosper Mérimée, Stefan Sweig, ont écrit des recueils de nouvelles. Guy de Maupassant reste un des plus célèbres auteurs dans l’art de la nouvelleL’autobiographieLorsque le roman est une autobiographie, l’auteur et le narrateur ne font qu’un. L’écrivain raconte des évènements qui se sont passés dans sa vie privée en exprimant son réel ressenti.Les premiers textes autobiographiques datent du XVIe siècle avec Les essais de Montaigne. Au XVIIIe Jean-Jacques Rousseau a publié Les Confessions, œuvre composée de douze livres dans lesquels il raconte les cinquante-trois premières années de sa vie.Le conteLe conte, issu du genre narratif, est un récit bref qui émerveille le public. D’abord contés oralement, les récits ont été par la suite retranscrits à l’écrit pour le bonheur des enfants.La magie domine le conte, où des personnages extraordinaires, dotés de pouvoirs surnaturels, évoluent dans un univers merveilleux. Magiciens, princes et princesses, fées, sorciers et bien d’autres créatures deviennent les héros d’évènements étranges ou fantastiques, dont le dénouement est toujours heureux.Un sous genre est le conte philosophique, qui cherche davantage à pousser le lecteur à la reflexion sur un thème philosophique.Le genre poétiqueLa poésie est un genre littéraire qui présente différentes formes, liées à l’organisation des vers et des strophes, des rimes et des sonorités et du rythme dans les textes. Cet ensemble de techniques, parfois contraignantes, permet au poète de partager ses émotions avec le lecteur, en jouant sur les mots et la musicalité des poèmes.Plusieurs types de poésie sont à l’origine de recueils littéraires : poésie épique, poésie lyrique, poésie engagée. Les poèmes de forme fixe se caractérisent par une rigueur dans la présentation tandis que ceux à forme libre n’obéissent à aucune exigence particulière.Le rondeauInventé au XVe siècle, le rondeau est une forme de poème chanté constitué de trois strophes en octosyllabes ou décasyllabes. Construit sur seulement deux rimes, le premier vers est répété à la fin des deuxièmes et troisièmes strophes.Le haïkuLe haïku est un poème délicat de forme japonaise très bref, en trois lignes. Soumis à des règles très précises, il doit contenir un mot spécifique évoquant la saison mais pas nécessairement des rimes. Le plus célèbre est celui du Matsuo Basho, maître en la matière, qui évoque le son d’une grenouille qui plonge dans l’étang.La fableDans une fable, le récit raconte une histoire imaginaire sous forme de vers, caractéristique du genre poétique. À travers leurs récits, les fabulistes enseignent au lecteur une leçon de vie grâce à une morale implicite ou explicite, placée au début, au milieu ou à la fin du texte.Étudiées dès l’école primaire, les fables permettent d’évoquer des thèmes comme la vanité, l’avarice, l’hypocrisie, la bonté, le pouvoir et bien d’autres sujets, grâce à ses animaux personnifiés qui représentent la société humaine.Les Fables de Jean de La Fontaine sont les plus célèbres et ont parfois, en complément de l’instruction morale, une dimension satirique. Dans Le Loup et l’Agneau, fable qui formule, dès le premier vers, la morale « La raison du plus fort est toujours la meilleure », il est question de la puissance des hommes.Le genre théâtralDans le genre théâtral, l’histoire est jouée directement sur scène devant les spectateurs. Au programme : dialogues, monologues, répliques, tirades … le tout complété par des indications scéniques, jeux de scènes avec une gestuelle parfois très présente.Le théâtre regroupe plusieurs sous-catégories comme la comédie, la tragédie, le drame, la farce…Selon les époques, différents auteurs ont marqué les esprits : Sophocle, William Shakespeare, Molière, Jean Racine, Pierre Corneille, Jean Anhouil… figurent parmi les grands écrivains de l’univers théatral.Le genre épistolaireLe terme « épistolaire » désigne tout ce qui a un rapport avec une correspondance par lettres. Des œuvres comme Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos appartiennent au genre épistolaire. Il s’agit d’un recueil de lettres passionnées entre deux amants, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil, qui se racontent par le biais de lettres leurs exploits amoureux.Le genre argumentatifL’essaiLes essais sont issus du genre argumentatif, au même titre que les discours par exemple. L’objectif pour un auteur d’écrits littéraires de cette catégorie est de donner son opinion et partager ses réflexions à travers son texte. En proposant sa vision sur un sujet spécifique, l’auteur tente de convaincre les lecteurs par des arguments et non par une histoire narrée.Les essais peuvent être à dominante historique, philosophique, politique et bien d’autres domaines. Michel de Montaigne est l’auteur qui a publié pour la première fois ses Essais, où il expose son point de vue et sa vision du monde sur différents sujets.
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Par Zoubir YAHIAOUI le 28 Janvier 2024 à 19:06
L'analyse psychanalytique du conte "Le Petit Chaperon Rouge" peut s'appuyer sur les concepts freudiens et d'autres théories psychanalytiques pour explorer les symboles, les motifs et les dynamiques inconscientes présents dans le récit. Voici quelques éléments qui pourraient être pris en compte dans une telle analyse :
1. **Symbolisme des couleurs :** Le chaperon rouge est souvent associé à la couleur rouge, qui peut symboliser la passion, la sexualité ou le danger. Dans une perspective psychanalytique, le rouge peut également être interprété comme un symbole du cycle menstruel et du passage à la maturité sexuelle.
2. **Le loup comme figure ambivalente :** Le loup représente souvent dans la psychanalyse des forces instinctuelles, le ça, ou les désirs refoulés. D'un côté, le loup peut être perçu comme une figure menaçante, symbolisant les dangers liés à la sexualité ou aux pulsions incontrôlées. D'un autre côté, le loup peut aussi être interprété comme une représentation des désirs refoulés du Petit Chaperon Rouge elle-même.
3. **Le voyage initiatique :** Le trajet du Petit Chaperon Rouge à travers la forêt peut être analysé comme un voyage initiatique, symbolisant le passage de l'enfance à l'âge adulte. Ce parcours peut être associé aux défis liés à la découverte de la sexualité et à l'indépendance.
4. **Le thème de la mère :** Dans certaines versions du conte, la mère du Petit Chaperon Rouge joue un rôle crucial. La relation entre la mère et la fille peut être examinée à travers le prisme des complexes œdipien et d'Électre, mettant en lumière les tensions liées à la rivalité et à l'identification.
5. **La sexualité refoulée :** L'épisode de la rencontre avec le loup dans le lit de la grand-mère peut être interprété comme une métaphore de la découverte de la sexualité. Les éléments du conte, tels que le fait que le loup se cache dans le lit, peuvent évoquer des éléments du subconscient liés à la sexualité.
6. **La punition et la moralité :** La fin tragique du conte, où le Petit Chaperon Rouge et sa grand-mère sont dévorées par le loup, peut être liée à des thèmes de punition liés à la transgression des normes sociales et morales. Cela peut refléter des idées de culpabilité et de conséquences liées à la découverte de la sexualité.
Il est important de noter que ces interprétations psychanalytiques peuvent varier en fonction des différentes versions du conte et des interprétations individuelles. Les contes de fées, en général, ont souvent été analysés à travers diverses perspectives, y compris la psychanalyse, pour révéler des couches de sens symbolique et psychologique.
Le Petit Chaperon Rouge est un conte de fées traditionnel qui a été raconté et réécrit pendant des siècles. Il a été interprété de nombreuses façons, mais une interprétation psychanalytique courante est que le conte explore les thèmes de la sexualité et de la puberté.
Le personnage du Petit Chaperon Rouge est souvent vu comme une représentation de la jeune fille en pleine puberté. Elle est innocente et naïve, mais elle est également curieuse et attirée par le monde adulte. Le loup, quant à lui, est souvent vu comme une représentation des dangers de la sexualité. Il est séducteur et dangereux, et il représente la possibilité de la corruption.
L'histoire du Petit Chaperon Rouge peut être interprétée comme une métaphore de la découverte de la sexualité. Le Petit Chaperon Rouge est attirée par le loup, qui représente les dangers et les plaisirs de la sexualité. Elle est d'abord naïve et confiante, mais elle finit par être victime du loup.
La fin de l'histoire est souvent vue comme une représentation du triomphe de la maturité sur l'innocence. Le chasseur, qui représente le père ou un autre homme adulte, tue le loup et sauve le Petit Chaperon Rouge. Cela symbolise la fin de l'enfance et le début de la maturité.
Voici quelques exemples spécifiques de l'interprétation psychanalytique du conte :
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Le chaperon rouge de velours est souvent vu comme un symbole de la menstruation. La couleur rouge représente le sang, et le chaperon est un symbole de la féminité.
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La grand-mère du Petit Chaperon Rouge est souvent vue comme une représentation de la mère. La grand-mère est âgée et sage, et elle représente la sagesse et l'expérience.
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Le loup est souvent vu comme une représentation du père ou d'un autre homme adulte. Le loup est puissant et dangereux, et il représente les dangers de la sexualité.
Il est important de noter que cette interprétation est juste une possibilité parmi d'autres. Le conte de Le Petit Chaperon Rouge peut être interprété de nombreuses façons, et la signification du conte peut varier en fonction de l'expérience et de la perspective du lecteur.
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Par Zoubir YAHIAOUI le 28 Janvier 2024 à 19:04
La relation entre la littérature et la psychanalyse est complexe et fascinante. Ces deux domaines d'étude ont des liens profonds, et l'exploration des œuvres littéraires à travers le prisme de la psychanalyse permet de découvrir des aspects cachés de la psyché humaine. Voici quelques points clés pour comprendre cette relation :
1. **Exploration des Profondeurs de l'Âme :** La psychanalyse, développée par Sigmund Freud et d'autres psychanalystes, vise à explorer l'inconscient, les désirs refoulés, les pulsions et les complexes psychologiques. De nombreuses œuvres littéraires explorent ces thèmes de manière implicite, permettant aux lecteurs de plonger dans les aspects cachés de l'âme humaine.
2. **Analyse des Personnages :** Les concepts psychanalytiques, tels que l'inconscient, le ça, le moi et le surmoi, peuvent être appliqués à l'analyse des personnages littéraires. Les écrivains créent souvent des personnages complexes et ambivalents, dont les motivations et les actions peuvent être interprétées à la lumière des théories psychanalytiques.
3. **Symbolisme et Métaphores :** La psychanalyse accorde une grande importance au symbolisme, aux rêves et aux métaphores. De nombreux auteurs utilisent ces éléments de manière délibérée pour représenter des réalités psychologiques plus profondes. Par exemple, un objet ou un lieu dans une œuvre littéraire peut fonctionner comme un symbole qui révèle des significations cachées.
4. **Traitement de l'Inceste et du Tabou :** La psychanalyse aborde des tabous sociaux tels que l'inceste et les désirs interdits. Certains auteurs, comme les surréalistes, ont exploré ces thèmes de manière provocante pour défier les normes sociales et mettre en lumière les conflits psychologiques.
5. **Étude des Motifs Récurrents :** Certains motifs et thèmes littéraires se retrouvent fréquemment dans la littérature et peuvent être analysés à la lumière des concepts psychanalytiques universels. Par exemple, le thème de la quête, de la séparation et de la réconciliation peut être interprété à travers la lentille des stades de développement de la psychanalyse.
6. **Réflexion sur l'Identité et l'Existence :** La psychanalyse interroge l'identité et l'existence de l'individu. Les œuvres littéraires offrent souvent des réflexions profondes sur ces questions, explorant la nature de soi, la recherche d'identité, et les défis de l'existence humaine.
Certains écrivains ont été explicitement influencés par la psychanalyse, tandis que d'autres ont involontairement créé des œuvres riches en couches psychologiques. La rencontre entre la littérature et la psychanalyse offre une perspective enrichissante pour explorer les aspects complexes et parfois contradictoires de l'expérience humaine.
La littérature et la psychanalyse sont deux domaines qui ont des liens étroits. La psychanalyse, fondée par Sigmund Freud, est une théorie de la psychologie qui explore l'inconscient et ses effets sur la pensée, les émotions et le comportement. La littérature, quant à elle, est l'art d'utiliser la langue pour créer des histoires, des poèmes et d'autres formes d'expression créative.
Les liens entre la littérature et la psychanalyse sont multiples. Tout d'abord, la littérature peut être utilisée pour explorer les thèmes et les concepts de la psychanalyse. Par exemple, de nombreux romans et nouvelles explorent les thèmes de l'inconscient, de la sexualité, de l'identité et des relations.
Deuxièmement, la psychanalyse peut être utilisée pour analyser la littérature. Les psychanalystes peuvent utiliser leurs connaissances de l'inconscient pour interpréter les symboles, les motifs et les personnages des œuvres littéraires.
Troisièmement, la psychanalyse peut être utilisée pour aider les écrivains à créer des œuvres littéraires plus efficaces. Les écrivains peuvent utiliser leurs connaissances de la psychanalyse pour mieux comprendre les motivations des personnages et les processus de l'imagination.
Voici quelques exemples de la façon dont la littérature et la psychanalyse ont été liées :
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Sigmund Freud lui-même était un grand lecteur de littérature. Il a souvent utilisé des exemples de littérature dans ses écrits pour illustrer ses théories.
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De nombreux écrivains ont été influencés par la psychanalyse. Par exemple, James Joyce, Virginia Woolf et Marcel Proust ont tous exploré des thèmes psychanalytiques dans leurs œuvres.
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La psychanalyse a été utilisée pour analyser la littérature depuis le début du 20e siècle. Des psychanalystes tels que Jacques Lacan, Julia Kristeva et Harold Bloom ont tous contribué à développer des approches psychanalytiques de la littérature.
En conclusion, la littérature et la psychanalyse sont deux domaines qui peuvent se compléter et s'enrichir mutuellement. La littérature peut fournir à la psychanalyse des exemples et des illustrations de ses théories, tandis que la psychanalyse peut aider les écrivains à mieux comprendre les motivations des personnages et les processus de l'imagination.
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Par Zoubir YAHIAOUI le 14 Janvier 2024 à 20:19
De nombreux noms propres ont été adoptés dans la langue courante en tant que noms communs, souvent en raison de l'association étroite entre le nom propre et un objet, un concept ou une activité spécifique. Voici quelques exemples :
1. **Frigidaire** : Le nom propre de la marque de réfrigérateurs Frigidaire est parfois utilisé en français pour désigner n'importe quel réfrigérateur.
2. **Moulin à vent** : Les moulins à vent, bien que désignant à l'origine des structures utilisées pour moudre du grain, ont été popularisés par l'œuvre "Don Quichotte" de Cervantes. L'expression "combattre des moulins à vent" est devenue une métaphore pour désigner une lutte contre des ennemis imaginaires.
3. **Caddie** : Le mot "caddie" est souvent utilisé pour désigner un chariot de supermarché. Il tire son nom de la marque déposée "Caddie", qui a été l'une des premières à produire ce type de chariots.
4. **Sopalin** : Le mot "Sopalin" est souvent utilisé en français pour désigner un essuie-tout, indépendamment de la marque. Il est dérivé du nom de la marque déposée "Sopalin".
5. **Kleenex** : De manière similaire, "Kleenex" est une marque déposée de mouchoirs en papier, mais le terme est souvent utilisé pour désigner n'importe quel mouchoir en papier.
6. **Scotch** : Le mot "scotch" est souvent utilisé pour désigner du ruban adhésif transparent, indépendamment de la marque. Il provient de la marque déposée "Scotch Tape" de la société 3M.
7. **Google** : Le nom de la société de moteur de recherche "Google" est souvent utilisé comme verbe pour désigner la recherche en ligne, par exemple "googler".
Ces exemples montrent comment l'usage populaire peut étendre le sens d'un nom propre pour le rendre générique, en particulier lorsque le produit ou le concept associé devient omniprésent dans la vie quotidienne.
Il existe de nombreux exemples de noms propres qui sont devenus des noms communs dans la langue française. Ces noms propres, qui sont souvent issus de la littérature, de l'histoire ou de la mythologie, sont utilisés pour désigner des concepts ou des objets qui n'ont pas de lien direct avec la personne ou la chose qui leur a donné leur nom.
Voici quelques exemples de noms propres qui sont devenus des noms communs :
- Le harnais, qui désigne un dispositif qui sert à attacher un animal, vient du nom d'Harnais, un personnage de la mythologie grecque.
- Le sandwich, qui désigne un sandwich, vient du nom du comte de Sandwich, qui aurait inventé ce plat en demandant à son valet de lui apporter de la viande entre deux tranches de pain afin qu'il puisse manger en jouant aux cartes.
- Le boulon, qui désigne un petit écrou, vient du nom de Boulogne, une ville de France.
- Le louis d'or, qui désigne une ancienne pièce de monnaie française, vient du nom de Louis XIV, roi de France.
- L'aspirine, qui désigne un médicament, vient du nom de Pierre-Joseph Leroux, qui a découvert ce médicament en 1853.
Voici quelques autres exemples, moins connus :
- Le centaure, qui désigne un être mythologique mi-homme mi-cheval, est à l'origine du mot centauresque, qui désigne quelque chose de sauvage ou d'incontrôlable.
- Le cyclope, qui désigne un géant mythologique à un seul œil, est à l'origine du mot cyclopéen, qui désigne quelque chose de gigantesque ou de démesuré.
- Le labyrinthe, qui désigne un dédale complexe, est à l'origine du mot labyrinthique, qui désigne quelque chose de complexe ou de confus.
Le processus par lequel un nom propre devient un nom commun est appelé éponymie. Ce processus peut se produire pour plusieurs raisons. Par exemple, le nom propre peut désigner une caractéristique ou une qualité particulièrement distinctive de la personne ou de la chose qui lui a donné son nom. Par exemple, le nom Hercule, qui désigne un héros mythologique grec, est devenu un nom commun pour désigner quelqu'un de très fort.
Le nom propre peut également désigner un objet ou un concept qui est devenu populaire ou important grâce à la personne ou à la chose qui lui a donné son nom. Par exemple, le nom sandwich, qui désigne un sandwich, est devenu un nom commun grâce au comte de Sandwich, qui a popularisé ce plat.
La transformation d'un nom propre en nom commun est un phénomène linguistique appelé éponymie. Il s'agit d'un processus par lequel un nom propre, qui désigne une personne, un lieu ou une chose en particulier, finit par désigner une catégorie plus générale.
Voici quelques exemples de noms propres qui sont devenus des noms communs en français :
- Les noms de personnages réels ou fictifs
- Le sandwich, du nom du comte de Sandwich, qui avait l'habitude de manger du bœuf entre deux tranches de pain pour pouvoir jouer aux cartes sans avoir à quitter la table.
- Le mackintosh, du nom de Charles Macintosh, qui a inventé un imperméable en caoutchouc et en coton.
- Le louis, du nom du roi Louis XIV, qui a utilisé ce nom pour désigner une pièce de monnaie en or.
- Les noms de lieux
- Le canapé, du nom de la ville de Canapé, en Italie, où ce type de meuble était fabriqué.
- Le sandwich, du nom de la ville de Sandwich, en Angleterre, où le comte de Sandwich aurait inventé ce mets.
- Le kimono, du nom de la ville de Kyōto, au Japon, où ce type de vêtement est originaire.
- Les noms de choses
- Le laser, acronyme de "light amplification by stimulated emission of radiation", une invention des physiciens américains Charles Townes et Arthur Schawlow.
- Le radar, acronyme de "radio detection and ranging", une invention des ingénieurs britanniques Robert Watson-Watt et Edward Appleton.
- Le stylo, du nom du grec "stilo", un instrument utilisé pour écrire sur les tablettes de cire.
Dans certains cas, l'éponymie peut être due à une association étroite entre le nom propre et le concept qu'il désigne. Par exemple, le sandwich est associé à une personne qui a inventé ce mets, le mackintosh est associé à un matériau spécifique, et le kimono est associé à une région géographique.
Dans d'autres cas, l'éponymie est due à une simple analogie. Par exemple, le laser est associé à la lumière, le radar est associé aux ondes radio, et le stylo est associé à l'écriture.
Les noms propres qui sont devenus des noms communs sont appelés éponymes. Ils désignent une personne, un lieu, un objet ou un événement qui a donné son nom à quelque chose d'autre.
Voici quelques exemples de noms propres devenus des noms communs en français :
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Noms de personnes
- Le sandwich, qui désigne un en-cas composé de deux tranches de pain garnies de viande, de fromage, de légumes, etc., est issu du nom du comte de Sandwich, qui aurait inventé ce plat pour pouvoir manger sans salir ses mains lorsqu'il jouait aux cartes.
- Le braille, qui désigne un système d'écriture tactile pour les personnes aveugles, est issu du nom de Louis Braille, qui l'a inventé au XIXe siècle.
- Le louis, qui désigne une ancienne monnaie française, est issu du nom du roi Louis XIV.
- Le freudisme, qui désigne une théorie de la psychanalyse, est issu du nom de Sigmund Freud, le fondateur de cette théorie.
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Noms de lieux
- Le macintosh, qui désigne un ordinateur portable conçu par Apple, est issu du nom d'une variété de pommes.
- Le crocoducle, qui désigne un animal hybride entre un crocodile et un duc, est issu du nom de la ville de Crocodile Dundee, en Australie.
- Le bordeaux, qui désigne un vin rouge produit dans la région de Bordeaux, est issu du nom de cette région.
- Le bikini, qui désigne un maillot de bain féminin, est issu du nom de l'atoll de Bikini, dans le Pacifique, où ont été testées les premières bombes atomiques.
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Noms d'objets
- Le stylo, qui désigne un instrument d'écriture, est issu du nom de l'italien Stylos, qui était le nom d'un instrument d'écriture utilisé dans l'Antiquité.
- Le microscope, qui désigne un instrument d'optique permettant d'observer des objets très petits, est issu du nom grec mikros, qui signifie "petit", et scopein, qui signifie "voir".
- Le parapluie, qui désigne un instrument de protection contre la pluie, est issu du nom latin parapluvius, qui signifie "contre la pluie".
- Le radar, qui désigne un système de détection d'objets à distance, est issu du nom anglais radio detection and ranging, qui signifie "détection par radio et télémétrie".
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Noms d'événements
- La révolution française, qui désigne le soulèvement populaire qui a mis fin à la monarchie absolue en France, est issue du mot latin revolutio, qui signifie "tourner".
- L'apartheid, qui désigne le système de ségrégation raciale mis en place en Afrique du Sud, est issu du mot afrikaans apartheid, qui signifie "séparation".
- La guerre froide, qui désigne la période de tension et de conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale, est issue de l'expression anglaise cold war, qui signifie "guerre froide".
- Le tsunami, qui désigne une vague géante provoquée par un séisme, est issu du mot japonais tsunami, qui signifie "vague dans la baie".
Il existe de nombreux autres exemples de noms propres devenus des noms communs en français. Ces noms propres peuvent être issus de personnes célèbres, de lieux géographiques, d'objets ou d'événements historiques.
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Par Zoubir YAHIAOUI le 14 Janvier 2024 à 20:13
Le terme "bovarisme" que vous avez mentionné est effectivement issu du personnage d'Emma Bovary, protagoniste du roman "Madame Bovary" de Gustave Flaubert. Le bovarisme se réfère à un comportement romantique excessif, voire idéalisé, inspiré par les illusions et les fantasmes.
D'autres personnages littéraires ont également donné naissance à des termes dans le dictionnaire français. Voici quelques exemples :
1. **Quixotisme** : Inspiré par Don Quichotte, le personnage principal du roman éponyme de Miguel de Cervantes. Le quixotisme se réfère à un idéalisme romantique excessif, souvent déconnecté de la réalité.
2. **Pantagruélique** : Issu du personnage de Pantagruel, créé par François Rabelais. Ce terme est utilisé pour décrire quelque chose d'énorme, gigantesque, ou excessivement abondant.
3. **Gargantuesque** : Similaire à "pantagruélique", le terme vient du personnage de Gargantua, également créé par François Rabelais. Il est utilisé pour décrire quelque chose d'extrêmement grand ou excessif.
4. **Rastignac** : Le personnage Eugène de Rastignac, issu de la Comédie Humaine de Balzac, est souvent associé à l'ambition sociale et au désir de réussite. L'expression "faire un Rastignac" est parfois utilisée pour décrire quelqu'un prêt à tout pour réussir socialement.
5. **Scapinade** : Inspiré du personnage Scapin, créé par Molière dans "Les Fourberies de Scapin". Une "scapinade" désigne une ruse ou une manœuvre astucieuse.
6. **Javert** : Du personnage de l'inspecteur Javert dans "Les Misérables" de Victor Hugo. L'expression "être un Javert" est parfois utilisée pour décrire quelqu'un de strict et inflexible dans l'application de la justice.
Ces termes illustrent comment la littérature peut influencer et enrichir la langue en introduisant de nouveaux concepts et en donnant naissance à des expressions qui capturent des idées spécifiques incarnées par des personnages mémorables.
Emma Bovary, l'héroïne du roman Madame Bovary de Flaubert, est sans doute le personnage littéraire le plus connu à avoir donné son nom à un mot du dictionnaire français. Le bovarisme désigne une forme d'aliénation qui se caractérise par un désir de vivre une vie fictive, plus passionnante et plus romantique que la réalité.
D'autres personnages littéraires ont également donné leur nom à des mots du dictionnaire français. Voici quelques exemples :
- Don Juan, le personnage de la pièce de théâtre de Molière, a donné son nom au donjuanisme, qui désigne une attitude caractérisée par la séduction et la conquête amoureuse.
- Tartuffe, le personnage de la pièce de théâtre de Molière, a donné son nom au tartuffe, qui désigne un hypocrite qui se fait passer pour un homme pieux et dévot.
- Molière lui-même a donné son nom au molière, qui désigne une pièce de théâtre courte et satirique.
Voici quelques autres exemples, moins connus :
- Le Cid, le personnage de la pièce de théâtre de Corneille, a donné son nom à l'honneur, qui désigne un sentiment de dignité et de respect de soi.
- La Fontaine, le fabuliste français, a donné son nom à la fontaine, qui désigne une source d'eau artificielle.
- La Bruyère, le moraliste français, a donné son nom à la bruyère, qui désigne une plante à fleurs.
Il est à noter que ces mots ne sont pas toujours utilisés dans leur sens original. Par exemple, le bovarisme est parfois utilisé pour désigner simplement une forme d'idéalisation de la vie.
Enfin, il est important de souligner que la création de nouveaux mots par les écrivains est un phénomène ancien. De nombreux mots du dictionnaire français ont été créés par des écrivains dans le passé.
Le bovarisme est un terme qui a été inventé par le romancier français Gustave Flaubert dans son roman Madame Bovary, publié en 1857. Il désigne la tendance à idéaliser la vie et à se créer des illusions. Le personnage principal du roman, Emma Bovary, est une jeune femme qui rêve d'une vie de passion et de romance. Elle se marie avec un médecin de campagne, Charles Bovary, mais elle est vite déçue par sa vie conjugale. Elle commence alors à entretenir des liaisons extraconjugales et à dépenser sans compter pour assouvir ses désirs. Son comportement finit par la conduire à la ruine et à la mort.
Le terme "bovarisme" est entré dans le langage courant pour désigner le comportement d'une personne qui vit dans un monde d'illusions. Il est souvent utilisé de manière péjorative, mais il peut également être utilisé de manière plus neutre pour désigner une simple tendance à idéaliser la vie.
Voici quelques autres personnages littéraires qui ont donné des mots au dictionnaire français :
- Don Juan, le personnage éponyme de la pièce de théâtre espagnole de Tirso de Molina, est à l'origine du terme "donjuanisme" qui désigne la tendance à multiplier les conquêtes amoureuses.
- Hamlet, le personnage éponyme de la pièce de théâtre de William Shakespeare, est à l'origine du terme "hamletisme" qui désigne la tendance à la réflexion et à la procrastination.
- Don Quichotte, le personnage éponyme du roman de Miguel de Cervantes, est à l'origine du terme "donquichottisme" qui désigne la tendance à la naïveté et à l'idéalisme.
- Le Petit Prince, le personnage éponyme du conte d'Antoine de Saint-Exupéry, est à l'origine du terme "petit-principisme" qui désigne la tendance à la simplicité et à la naïveté.
Voici quelques exemples de mots qui ont été inventés par des personnages littéraires :
- Bovarysme (Gustave Flaubert, Madame Bovary)
- Donjuanisme (Tirso de Molina, Don Juan)
- Hamletisme (William Shakespeare, Hamlet)
- Donquichottisme (Miguel de Cervantes, Don Quichotte)
- Petit-principisme (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
Il est important de noter que ces mots n'ont pas toujours été inventés par les auteurs des œuvres littéraires dans lesquelles ils apparaissent. Parfois, ils sont simplement utilisés pour la première fois dans ces œuvres, et ils sont ensuite adoptés par la langue courante.
Voici quelques exemples de personnages littéraires qui ont donné des mots au dictionnaire français, comme le bovarisme :
- Emma Bovary, l'héroïne du roman Madame Bovary de Gustave Flaubert, est à l'origine du mot bovarisme, qui désigne une forme d'idéalisme romantique qui conduit à l'insatisfaction et au désenchantement.
- Don Juan, le personnage du mythe espagnol, est à l'origine du mot donjuanisme, qui désigne une forme de libertinage et de séduction.
- Hamlet, le protagoniste de la pièce de théâtre Hamlet de William Shakespeare, est à l'origine du mot hamletisme, qui désigne une forme de doute et d'incertitude.
- Prométhée, le héros grec, est à l'origine du mot prométhéenne, qui désigne une forme de courage et de défi.
- Don Quichotte, le personnage du roman Don Quichotte de Miguel de Cervantes, est à l'origine du mot donquichottisme, qui désigne une forme d'idéalisme et d'illusion.
Voici d'autres exemples, moins connus :
- Don Juan de Marana, le protagoniste du roman L'Astrée d'Honoré d'Urfé, est à l'origine du mot maranisme, qui désigne une forme de désespoir amoureux.
- Géronte, le père de Célimène dans la pièce de théâtre Le Misanthrope de Molière, est à l'origine du mot gérontisme, qui désigne une forme de conservatisme et de rigidité.
- Tartuffe, le personnage éponyme de la pièce de théâtre Tartuffe de Molière, est à l'origine du mot tartuffe, qui désigne une forme d'hypocrisie et de dissimulation.
Il est important de noter que ces mots ne sont pas toujours utilisés dans le sens exact que leur a donné le personnage littéraire qui les a inspirés. Par exemple, le bovarisme est souvent utilisé pour désigner une forme d'insatisfaction et de désillusion qui peut être causée par des facteurs autres que l'idéalisme romantique.
Matamore
Le mot matamore est un terme péjoratif qui désigne une personne qui fait le brave, qui se vante de ses exploits ou de ses capacités, mais qui est en réalité peu courageuse. Il est issu du personnage de Matamore, un soldat fanfaron qui apparaît dans plusieurs pièces de théâtre de Pierre Corneille, notamment L'Illusion comique et Le Cid.
Pimbêche
Le mot pimbêche est un terme péjoratif qui désigne une femme qui est coquette, qui s'intéresse trop à son apparence et qui est souvent considérée comme superficielle. Il est issu du personnage de Pimbêche, une femme coquette qui apparaît dans la pièce de théâtre Les Femmes savantes de Molière.
Rocambolesque
Le mot rocambolesque désigne quelque chose d'extraordinaire, d'invraisemblable, de digne d'un roman d'aventures. Il est issu du nom de Rocambole, un personnage de roman d'aventures créé par Pierre Alexis Ponson du Terrail.
Moutons de Panurge
L'expression moutons de Panurge désigne des personnes qui suivent aveuglément quelqu'un ou quelque chose, sans réfléchir par elles-mêmes. Elle est issue de la pièce de théâtre Pantagruel de François Rabelais. Dans cette pièce, Panurge est un personnage facétieux qui persuade un groupe de moutons de le suivre dans une quête insensée.
Voici quelques exemples d'utilisation de ces mots :
- Le matamore a menacé de se battre contre tout le monde, mais il a vite reculé quand il a vu que son adversaire était plus grand que lui.
- La pimbêche a passé des heures à se préparer pour sortir, mais elle a fini par ne pas aller à la soirée parce qu'elle n'était pas sûre de son look.
- L'histoire du film était rocambolesque, avec des rebondissements inattendus à chaque instant.
- Les électeurs ont été des moutons de Panurge en votant pour un candidat qui n'avait aucune expérience politique.
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