• L'architecture d'un texte

    Cours réalisé par Zoubir YAHIAOUI

    L'architecture d'un texte

    L'architecture d'un texte

    Pour que votre écrit soit compréhensible et intelligible pour le destinataire, il doit respecter les règles de la cohérence d'un texte et de bien soigner l'introduction, le développement et la conclusion.

    Attirer l'attention du lecteur :

    L'introduction :

    L'introduction a comme rôle de faire contact avec le lecteur et de lui annoncer le thème de votre texte. C'est la raison pour laquelle elle doit être bien soignée.

    L'introduction varie selon les textes :

    Dans un texte narratif, on trouve généralement les personnages principaux et le cadre spatio-temporel de l'action. Dans un conte, elle commence par une formule d'ouverture « Il était une fois ».

    Dans un texte argumentatif, elle passe par trois étapes. D'abord on donne un aperçu général sur le sujet que l'on veut traiter. Puis on pose la problématique et enfin j'annonce le plan de mon texte à rédiger.

    Dans une lettre, le rôle de l'introduction est d'annoncer l'objet de la lettre. A quel titre écrit-on ? Qu'espère-t-on obtenir ?

    Le développement :

    Le développement est la charpente d'un texte. Il se devise en plusieurs paragraphes. Chaque paragraphe traite une seule idée. Pour créer une cohérence entre les paragraphes d'un développement on doit utiliser les connecteurs logiques. Par exemple si le second paragraphe s'oppose au premier, on utilise le connecteur d'opposition « cependant ».

    Les connecteurs ou les articulateurs logiques :

    Ce sont un ensemble de mots qui appartient à des catégories grammaticales différentes (adverbes ; prépositions ; locution,...) .Ils créent une organisation logico-sémantique entre les paragraphes d'un texte.

    Les différents types de connecteurs :

    1) Les connecteurs d'opposition : (cependant, toutefois, néanmoins, mais...)

    2) Les connecteurs énumératifs : (d'abord, puis, ensuite, enfin...)

    3) Les connecteurs temporels :( lorsque, lors de, demain, maintenant...)

    4) Les connecteurs spatiaux :(ici, là-bas, en-haut...)

    5) Les connecteurs de reformulation :(autrement dit, en d'autre mot, c'est-à-dire...)

    6) Les connecteurs rhétoriques : ils se divisent en connecteurs de cause (car, parce que...), de conséquence (donc, en conséquence...) et de but (a fin que, pour que...).

    NB : on peut indiquer le passage d'un paragraphe à l'autre en employant les connecteurs ou une phrase de transition. Ex. : Après avoir analyser les causes de la pollution, je passe maintenant à l'analyse des conséquences de la pollution.

    La conclusion :

    La conclusion doit être brève. Elle fait une synthèse à votre analyse accompagnée d'un jugement personnel sur le sujet traité. Il existe plusieurs connecteurs qui indiquent le début de la conclusion comme : en somme ; enfin ; en définitive...

    Une conclusion ouverte est une conclusion qui se termine par une interrogation. Elle montre que l'analyse faite à ce sujet est incomplète et qu'il faut la laisser aux autres de l'accomplir.

    Les règles de cohérence d'un texte ou les règles de Charolles :

    Pour qu'un texte soit cohérent il doit respecter quatre règles :

    1) La reprise : d'une phrase à une autre, tout en évitant la répétition ; on doit garder le même thème. Ex. : Le lion est un animal sauvage. Il est menacé de disparition.

    2) La progression : en laissant le même thème d'une phrase à une autre, on doit progresser dans l'information. Ex. : Le lion est un animal sauvage. Il est menacé de disparition.

    3) La relation : il doit y avoir un lien sémantique entre les phrases d'un texte. Le lion est un animal sauvage. La planète Mars est rouge. Aucun lien entre les deux phrases.

    4) La non-contradiction : il faut qu'il' y ait pas de contradiction entre les phrases d'un texte. Ex. : Cette femme est veuve. Son mari travaille à la mairie. Il y a une contradiction.

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  • Réalisé par Zoubir YAHIAOUI

    Des erreurs à éviter

    Des erreurs à éviter

    En enseignant, nous avons remarqué que des étudiants commettent des erreurs récurrentes, les plus répandues sont :

    L'emploi des pronoms :

    Les pronoms compléments s'emploient pour éviter une répétition. Ils se placent avant le verbe de la phrase. « Le, la, les ». Ils remplacent un C.O.D

    Tu as mangé la pomme ? Oui, je l'ai mangée.

    « Lui, leur, remplacent un C.O.I. l'un pour le singulier, l'autre pour le pluriel.

    Tu vas parler à ton père ? Oui, je vais lui parler.

    Comment distinguer entre un déterminant et un pronom complément ? Le premier se place devant un nom, tandis que le second se place devant un verbe.

    L'EMPLOI DES PRONOMS ADVERBIAUX<<en>> et <<Y>> :

    - Penses-tu à ton voyage ?

    - Oui j'y pense (l'adverbe « y » remplace un C.O.I non humain introduit par la préposition « à »).

    - Parles- tu de ton voyage ?

    - Oui, j'en parle. (l'adverbe « en » remplace un C.O.I non humain précédé par « en »).

    Donc il est faux de dire : tu penses à Nacima ? *Oui, j'y pense

    On doit dire : oui, je pense à elle. Idem pour « en ».

    Les pronoms relatifs :

    Les pronoms relatifs remplacent un nom qu'on appelle antécédent. « Qui » replace un sujet tandis que « que » remplace un C.O.D. j'ai acheté une voiture. Cette voiture est chère. J'ai acheté une voiture qui est chère.

    Cependant, ces deux pronoms quand s'ils sont précédés par deux noms, créent souvent une confusion. Ex. : j'ai rencontrai le garçon de mon oncle qui m'a salué. On ne sait pas si le « qui » renvoie au garçon ou à l'oncle. Pour éviter la confusion on doit dire : j'ai rencontré le fils de mon oncle. Celui-là m'a invité (pour désigner le fils, puisque l'adverbe « là » renvoie au mot le plus loin tandis que « ci » renvoie au mot le plus proche.

    J'ai rencontré la fille de mon oncle qui m'a invité. Ici pour éviter la confusion engendrée par « qui », j'utilise l'adjectif relatif puisque il est variable. Pour désigner la fille, je dirai : j'ai rencontré la fille de mon oncle, laquelle m'a invité.

    La jonction entre les verbes :

    Les conjonctions de coordination : « mais, ou, et, donc, or, ni, car » relient des mots qui ont la même nature et la même fonction. Donc, il est incorrect de dire :* je déteste et je désobéis à mon enseignant. Puisque le verbe « détester » est un transitif direct tandis que le verbe « désobéir » est un transitif indirect. Donc, il faut dire : je déteste mon enseignant et je lui désobéis.

    La place de l'adjectif épithète :

    L'adjectif épithète est des fois antéposé, des fois postposé. Voici les règles qui régissent son emplacement :

    Adjectif postposé :

    - Quand le nom est monosyllabique tandis que l'adjectif est polysyllabique :

    Un film magnifique.

    - Quand l'adjectif désigne l'origine d'une chose : la littérature française.

    - Quand l'adjectif désigne une période historique : la littérature médiévale.

    - Quand l'adjectif désignent une formé géométrique : une classe rectangulaire.

    - Quand l'adjectif désigne une couleur : une chemise rouge.

    L'adjectif est antéposé :

    - Quand l'adjectif est monosyllabique tandis que le nom est polysyllabique : le gros dictionnaire.

    - Quand l'adjectif indique ne appréciation : une belle fille. Un mauvais travail.

    - Quand l'adjectif est un adjectif numéral : j'ai acheté deux livres.

    - Quand, on veut insister sur l'adjectif : une interminable file d'attente.

    NB : parfois le même adjectif, quand il est postposé ou antéposé change de sens : un grand monsieur, veut dire un homme célèbre. Un monsieur grand, veut dire un homme âgé.

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  • Réalisé par Zoubir YAHIAOUI

    Éviter pléonasmes et répétitions

    Éviter pléonasmes et répétitions

    Éviter pléonasmes et répétitions

    La répétition est des fois une technique stylistique utiliser par l'écrivain pour des fins poétiques ou pour insister. L'anaphore qui est la répétition d'un même mot au début de chaque vers est la parfaite illustration :

    Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. (Corneille)

    Cependant, parfois, la répétions est révélatrice de la non maîtrise d'une langue et nuit beaucoup au texte rédigé. Exemple il a rédigé une philippique à son ami à la vielle de la rentrée scolaire.

    Comment éviter les répétitions ?

    Utiliser les synonymes :

    On peut remplacer un mot par un autre qui a le même sens. Un homme puissant. Un home fort.

    NB : certains mots de sens proche, malgré sont des synonymes, ils sont interchangeables. « mourir » s'emploie pour toutes les créatures tandis que « décéder » s'emploie seulement pour l'homme. Par conséquent on ne peut pas dire : « l'animal a décédé ».

    L'emploie des substituts grammaticaux :

    Les substituts grammaticaux sont des pronoms qui dans un texte remplacent un mot déjà mentionné appelé antécédent.

    Le lion est un animal sauvage. Il vit en Afrique.

    - Penses-tu à ton voyage ?

    - Oui j'y pense (l'adverbe « y » remplace un C.O.I non humain introduit par la préposition « à »).

    - Parles- tu de ton voyage ?

    - Oui, j'en parle. (l'adverbe « en » remplace un C.O.I non humain précédé par « en »).

    L'emploie des substituts lexicaux :

    Les substituts lexicaux est le fait de remplacé un mot déjà mentionner par un groupe nominal ou une périphrase :

    Le lion est animal sauvage. Le roi des animaux vit en Afrique.

    L'ellipse :

    L'ellipse c'est le fat de supprimer les mots inutiles aux lecteurs et en faisant l'allusion.

    Nous partîmes pour la compagne. A l'arrivée (à la compagne) l'accueil étai chaleureux (par ses habitants).

    La mise en apposition :

    La mise en apposition permet d'éviter la répétition de l'auxiliaire « être » :

    Il est absent parce qu'il est malade → Malade, il est absent.

    Le pléonasme :

    Le pléonasme est l'emploie de mots juxtaposés ayant le même sens : une femme actrice est pléonasme. Le suffixe « trice » à lui seul indique qu'il s'agit d'une femme.

    Il réécrit de nouveau la lettre. Le préfixe « re » signifie à lui seul un répétions.

    On rédigeant un texte, il faut faire attention à ce genre de répétions inutiles qui donnent un caractère banale à votre texte.

    La redondance :

    La redondance est la répétition d'une même idée dans un texte. Il transgresse la règle de progression de Charolles. Dans un texte en gardant le même thème (règle de reprise), on doit toujours progresser dans l'information. Le lion est un animal carnivore. Il mange la chair. C'est une redondance.

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  • Cours réalisé par Zoubir YAHIAOUI

    Comment éviter les passe-partout ?

    Comment éviter les passe-partout ?

    Les passe-partout sont des mots qui ont la capacité de remplacer d'autres mots. L e verbe « faire » a la capacité de remplacer la quasi-totalité des verbes d'action en français. La présence de ces passe-partout sont révélateurs de la pauvreté du vocabulaire du scripteur. Il faut, donc, les éviter en utilisant le mot approprié à la place des ces passe-partout.

    Il y a

    Il y a est un passe-partout qu'on peut remplacer par un verbe :

    Sur cet édifice il y a un drapeau →sur cet édifice flotte un drapeau.

    Sur la liste il n'y a pas mon nom → sur la liste ne figure pas mon nom.

    Avoir

    L'auxiliaire avoir peut être remplacé par un autre verbe :

    Il a une belle voiture → il possède une belle voiture.

    Il a une bonne santé → il jouit d'une bonne santé.

    Devenir

    On peur le remplacé par un verbe du deuxième groupe :

    Il est devenu riche→ il s'est enrichi.

    Il devenu grand→ il a grandi.

    Dire

    Le verbe dire on le remplace par au verbe plus approprié :

    Il dit des mensonges→ il conte des mensonges.

    Il dit des blasphèmes→ il profère des blasphèmes.

    Être

    On le remplace par un autre verbe plus approprié :

    Un oiseau est sur l'arbre→ un oiseau perché sur l'arbre.

    Le chat est sur le lit→ le chat repose sur le lit.

    Faire

    Le verbe faire se remplace facilement par un autre verbe plus approprié :

    Il fait du sport→ il pratique du sport.

    Il a fait une erreur→ il a commis une erreur.

    Très

    L'adverbe très se remplace par plusieurs expressions :

    Un homme très puissant→ un homme hyperpuissant.

    Un phénomène très rare→ un phénomène rarissime.

    Rendre

    Le verbe se rende se remplace par un autre verbe du premier ou du deuxième groupe :

    Rendre triste une jeune fille→ attrister une jeune fille

    Rendre une chose rare→ raréfier une chose

    Les gens 

    On remplace ce mot par un autre nom plus approprié :

    Il y a beaucoup des gens dans ce magasin→ il y a beaucoup de clients dans ce magasin.

    Il y a beaucoup de gens dans ce stade.Il y a beaucoup de téléspectateurs dans le stade.

    Mettre

    Le verbe mettre se remplace par un autre verbe plus précis :

    Mettre une affiche sur le mur→ placarder une fiche su le mur.

    Mettre la confiture sur le pain→ tartiner le pain.

    Peu est petite

    Ces deux mots se remplacent par des mots contenant des suffixes diminutifs :

    Une petite maison→ une maisonnette.

    Pleurer peu→ pleurnicher

    Se trouve

    On le remplace par un autre verbe plus approprié :

    À l'Occident se trouve une chaîne de montagne→ à l'Occident se déploie une chaîne de montagne

    Venir

    On le remplace par un autre verbe :

    Viens avec moi → accompagne-moi

    Voir

    On remplace ce verbe par un autre verbe plus approprié :

    J'ai vu le docteur→ j'ai consulté le docteur.

    J'ai vu Ahmed→ j'ai rencontré Ahmed.

    Chose

    Le mot « chose » peut être remplacé par un autre mot plus précis car il est banal :

    L'avarice est une mauvaise chose→ l'avarice est un vice.

    La générosité est une bonne chose→ la générosité est une vertu.

    Exercice : remplace le passe –partout « faire » par un autre verbe plus approprié

    Il fait un bon travail→.............................................

    Il fait le devoir→...................................................

    Il fait 80 g→........................................................

    Il a fait des dégâts→.......................................

    Faire une belle maison→..........................................

    Faire des bénéfices→..............................................

     

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  • cours réalisé par Zoubir YAHIAOUi

    Comment rendre vos énoncés légers ?

    Comment rendre vos énoncés légers ?

    Des fois malgré que votre texte est en conformité avec les règles morphosyntaxique d'une langue. En le lisant, on le trouve insipide à cause de l'emploie des répétitions et de mots inutiles. Pour éviter la lourdeur à votre texte, il faut favoriser la concision, c'est-à-dire exprimer une idée en peut de mots.

    Les techniques à appliquer pour alléger votre texte :

    1) Éviter l'emploie abusif de propositions subordonnées :

    Les propositions subordonnées donnent une lourdeur à votre texte, donc il faut les éviter.

    Une proposition subordonnés exprimant la cause peut être remplacé par un participe passé apposé placé à la tête de la phrase : Il dort parce qu'il est fatigué→ Fatigué, il dort

    Par des propositions indépendantes coordonnées ou juxtaposées : Il dort parce qu'il est fatigué→ Il dort ; il est fatigué.

    2) Éviter l'emploie abusif des propositions relatives :

    Les propositions relatives alourdissent à leurs tours votre texte, donc il faut les éviter. On peut les remplacer par un adjectif qualificatif : Un homme qui maîtrise une seule langue→ Un homme monolingue.

    Par un participe présent : Je cherche un chien qui chasse les renards→ je cherche un chien chassant les loups.

    3) Comment éviter l'emploie abusif de la négation :

    On peut les éviter en employant les préfixes privatifs : a, in, im, il, anti,... ou les antonymes :

    Une personne qui n'a pas de patrie→ Une personne apatride.

    Un homme qui n'est pas mort→ Un homme vivant

    Un plat sans goût→ Un plat insipide.

    4) Comment faire pour alléger vos phrases interrogatives :

    Il faut éviter l'emploie de la locution « Est-ce que » accompagnée de l'inversion sujet/verbe. Est-ce que tu veux manger ? → Veux-tu manger ?

    5) Comment se débarrasser des déterminants :

    On fait abstraction de déterminants devant une énumération. J'ai acheté : pommes, oranges, fraises et des bananes.

    Devant le complément circonstanciel de manière : Il travaille avec intelligence. Cependant s'il y a la présence d'un adjectif, le déterminant réapparaît : Il travaille avec une grande intelligence.

    6) Comment contourner les attributs :

    Pour éviter l'attribut, on transforme celui-ci en épithète : Son corps est beau et attire les hommes → Son beau corps attire les hommes.

    7) Comment éviter l'emploie abusif des compléments circonstanciels de manières :

    On peut les remplacer par un adverbe de manières : Il travaille avec intelligence→ Il travaille intelligemment.

    8) Comment contourner les locutions adverbiales :

    On peut les remplacer par adverbes de même sens : par conséquent → donc

    A l'image de → comme

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