• Le choix de type de phrase

    Le choix de type de phrase

    Le choix de type de phrase

     

      La phrase est la combinaison de plusieurs mots sur le plan syntagmatique selon les règles moroho-syntraxques d'une langue. Elle commence par une majuscule et se termine par un point.

    La phrase simple et la phrase complexe :

    La phrase simple comporte un seul verbe est ne dépend d'aucune autre phrase :

    Nacim va à l'école.

    La phrase complexe comporte plusieurs verbes, donc plusieurs propositions qui peuvent être :

    Coordonnées :

    Il a réussi, donc il est content.

    Juxtaposées :

    Il a réussi ; il est content.

    Subordonnées :

    Il est content parce qu'il a réussi.

    Il existe quatre types de phrase :

    La phrase déclarative : elle donne une information. Elle commence par une majuscule et termine par un point. Le chat mange la souris.

    La phrase interrogative : elle cherche l'information. Elle commence par une majuscule et se termine par un point d'interrogation pour l'interrogation directe. Que veux-tu ?

    La phrase exclamative : elle exprime une exclamation, une admiration, un étonnement. Elle commence par une majuscule et se termine par un point d'exclamation : Quelle belle fille !

    La phrase impérative : elle sert à donner un ordre. Elle se termine par point d'exclamation ou par un point. Ferme la fenêtre.

    Les quatre formes de phrases :

    La phrase affirmative : elle affirme une chose comme réel : La terre est ronde.

    La phrase négative : elle nie une affirmation en la présentant comme faux : la terre n'est pas plate.

    La phrase active : elle indique que le sujet de la phrase fait l'action : Nacim mange la pomme.

    La phrase passive : elle montre que le sujet de la phrase subit l'action ou pour le mettre en relief. La pomme est mangée par Nacim.

    Le choix de type de phrase

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  • Réalisé par Zoubir YAHIAOUi

    Les signes diacritiques

    Les signes diacritiques

    Les signes diacritiques : sont l'ensemble des signes (accent, tréma, tilde) qui ont à la fois la fonction d'indiquer une bonne prononciation et de distinguer entre les homonymes.

    Les accents : ils se mettent sur les voyelles, ils sont trois : l'accent aigu, l'accent grave et l'accent circonflexe.

    Les accents aigu et grave :

    L'accent aigu (é) : indique un ton fermé [e], l'accent grave (è) indique un ton ouvert [è] :

    Éléphant- école- établissement- été.

    Pèle- prière- achète- infirmière.

    NB :

    - Quand un mot termine par un « s » non prononcé, on met avant lui un accent grave sur le « e » : accès- après- congrès.

    - Quand un mot se termine par une consonne non prononcée autre le « s », on met pas d'accent sur le « e » qui précède : nez, aimer, mer, pied.

    - Devant une consonne double : belle, berbère, appelle.

    - Sauf si la deuxième est une liquide : -r- ou-l- : Trèfle, lèvre.

    - Il n'y a pas d'accent sur certains mots d'origine latine malgré leur prononciation :

    A posteriori

    -L'accent grave permet de distinguer entre les homonymes : « ou » conjonction de coordination - « où » adverbe de lieu.

    L'accent circonflexe :

    L'accent circonflexe remplace un « s » que l'on trouve dans son origine latine. Ce « s » peut se manifester dans les dérivés du même mot :

    Hôpital- hospital- hospitaliser

    Hôtel- hospital- hospitalité

    Fête- festival

    L'accent circonflexe se manifeste sur certaine forme verbale :

    - A la troisième personne du singulier à l'imparfait du subjonctif, qui fait la différence avec la même personne au passé simple : fût (imparfait du subjonctif) fut (passé simple)

    - A la première personne du pluriel au passé simple : aimâmes- partîmes.

    - Avec les verbes « oître » et « aître » à la troisième personne du singulier : il apparaît.

    - A la troisième personne du singulier au présent de l'indicatif avec les verbes : plaire, déplaire, complaire : il déplaît

    - Aux participes passés masculins avec les verbes : croître, mouvoir, devoir et recroître : crû, dû

    - Il indique la prononciation de « u » après « q »dans piqûre.

    - L'accent circonflexe permet de distinguer entre homonyme : tâche (travail), tache (saleté).

    Le tréma :

    Le tréma est un signe diacritique qui se met sur une voyelle pour indiquer que la voyelle précédente est prononcée séparément :

    Haïr (a-ir), égoïste (ego-ist).

    - Sur le « i » après un –gu- pour indiquer que l'on doit prononcer le « u » : ambiguïté, exiguïté.

    - Sur le « e » muet final pour indiquer que l'on doit prononcer le « u » qui précède : aiguë, contiguë.

    - Sur le « i » pour prononcer « y » et la voyelle précédente est prononcée séparément : baïonnette.

    - Lorsqu'un mot terminant par une voyelle auquel on veut lui ajouter les suffixes-ique-ite-ide-ité. On doit ajouter un tréma : voltaïque.

    La cédille :

    La cédille se place sous le « c »devant –a-o-u- pour conserver le son « s » :

    Il effaça, nous traçons.

    Le tilde :

    Le tilde : ‹~› il traduit le graphème « gn » ou le phonème « ɲ » inexistant en espagnol : España, cañon.

    L'apostrophe et l'élision

    L'apostrophe est un signe qui s'emploie pour remplacer la voyelle élidée devant la voyelle initiale ou le h muet du mot suivant :

    - l'avion, l'homme, l'hygiène, s'il (si il), ça (ça a).

    Mais : le héros (h aspiré),

    L'absence d'élision est de règle devant :

    - le oui, je crois que oui

    - le onzième

    - le yaourt, le yacht, la yole, le yoga, le youyou...

    Cas particuliers

    Jusque, jusques

    Le "e" de jusque s'élide devant une voyelle :

    - jusqu'à, jusqu'ici...

    Lorsque, puisque

    Le "e" de lorsque (et de puisque) ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, en.

    Parce que

    Le "e" de parce que ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, à.

    Presque

    Le "e" de presque ne s'élide que dans presqu'île.

    Quoique

    La conjonction quoique s'écrit en un seul mot (sens de bien que, encore que) ; le "e" de quoique ne s'élide que devant il, elle, on, un, une.

    Quelque

    Le "e" de quelque ne s'élide que devant un ou une.

    Le trait d'union dans les noms composés :

    Où place-t-on les traits d'union ?

    - Entre le verbe et le sujet inverser dans une interrogation :

    Veux-tu manger ? Qu'arrive-t-il ?

    - Entre un verbe à l'impératif et les pronoms compléments et les pronoms adverbiaux « y » « en » :

    Allez-y. Prenez-en. Mange-le.

    - Avant et après un « t » euphonique dans une interrogation pour éviter le hiatus :

    Nabil a-t-il mangé ?

    - Dans des locutions adverbiales formées avec l'adverbe « ci » et « là » :

    Là-bas. Ci-joint.

    - Dans des adjectifs numéraux inférieurs à cent en l'absence de « et » :

    Vint-quatre, quarante-deux. Mais trente et un.

    - Dans des noms propres lorsqu'ils sont employés comme des noms des lieux publics :

    Victor Hugo, mais on écrit lycée Victor-Hugo.

    - Dans les pronoms démonstratifs:

    Celle-ci celle-là

    - Avec L'adverbe de rapprochement « ci » et ‘éloignement « là » employé avec un nom :

    Cette veste-ci. Cette chemise-là.

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  • Cours réalisé par Zoubir YAHIAOUI

    Le caractère italique

    Le caractère italique

    Certains passages du texte doivent être écrits en caractère italique, c'est-à-dire des mots inclinés vers la droite

    L'italique s'applique :

    • aux citations. Ex. : De Gaulle a dit : « La vieillesse est naufrage »

    • aux titres d'œuvre : Les Misérables. Dans un manuscrit on le souligne.

    • aux noms de bateaux, avions, trains, parfois aux bâtiments. Le Titanic

    • dans les didascalies au théâtre.

    • Dans les expressions étrangères notamment latines : Présenter son mea culpa.

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  • Cours réalisé par Zoubir YAHIAOUI

    La majuscule

    La majuscule

     La majuscule a une valeur démarcative quand elle s'emploie au début de la phrase et une valeur distinctive quant il s'emploie au début d'un mot propre quelque soit sa place.

    La majuscule au débit de chaque nouvelle phrase :

    Ex. : Le lion est un animal sauvage. Cet animal est menacé de disparition.

    Dans une citation entre guillemets, la première lettre est au majuscule. Il est de même pour le dialogue et les vers d'un poème. Ex. : De Gaulle a dit : « La vieillesse est un naufrage ».

    La majuscule au début des noms propres :

    Les noms, prénoms, surnoms, pseudonyme et sobriquet prennent une majuscule :

    Ahmed, Paul, Bouteflika...

    NB : quand un article précède un adjectif et que celui-ci est partie prenante du nom, il ne prend pas majuscule : Alexandre le Grand.

    Il est de même pour la préposition : Alfred de Vigny.

    Les noms communs désignant des êtres ou des abstractions personnifiées :

    Le Renard et le Corbeau. La Mort...

    Les titres honorifiques, des sommités :

    Votre Majesté, Monsieur le Président, le Tout-Puissant

    La majuscule pour les noms qui renvoient aux lieux :

    Les noms désignant des lieux : France, Bejaïa, Grande-Bretagne.

    NB : quand l'adjectif permet de donner lui seul l'identité d'un lieu, il prend seul la majuscule

    La mer Noire.

    Les noms des constellations et des planètes dans le domaine scientifique :

    la Terre, l'étoile du Berger.

    Dans les noms des édifices :

    le Panthéon, la Bourse.

    Dans le nom des instituions :

    (partis, association...) l'État, le Sénat, ministre de la Culture...

    Dans des noms qui renvoient à des jours fériés ou à des périodes historiques :

    Pâque, Achoura, Moyen-âge, Noël.....

    La majuscule pour les titres des œuvres :

    Si le titre commence par un article défini, on met la majuscule à l'article ainsi qu'au premier mot et l'adjectif s'il précède le nom :

    Le Dernier Été de la raison de Tahar Djaout.

    Lorsque le titre commence par un article indéfini ou c'est une phrase, la première lettre seule prend majuscule : Un amour de Swann.

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  • Cours réalisé par Zoubir YAHIAOUI

    La ponctuation

    La ponctuation

      

    La ponctuation est l'ensemble des signes graphiques qu'utilise l'écrit pour délimiter les différents groupes dans un énoncé. C'est l'oral utilise l'intonation, l'écrit qui est privé de cette faculté, le remplace par la ponctuation.

    Les différents signes de ponctuation :

    Les signes de ponctuation forte :

    Le point (.) : Il s'emploie à la fin d'une phrase déclarative et impérative pour marquer une grande pause. Ex. : Nacim mange une pomme.

    Le point d'interrogation ( ?) : il s'emploie à la fin d'une phrase interrogative directe pour exprimer l'interrogation. Ex. : Veux-tu manger ?

    Le point d'exclamations ( !) : Il s'emploie à la fin d'une phrase exclamative pour marquer l'exclamation et devant certaines interjections. Ex. : Quelle belle fille ! Hélas !

    Les points de suspension (...) : Ils marquent une énumération incomplète. Ex. : j'ai acheté des pommes, des oranges...

    Ils marquent une interruption de la parole par quelqu'un. Ex. : C'est moi qui...

    Ils marquent une hésitation. Ex. : C'est monsieur Belhani qui est...l'assassin

    NB. Les points de suspension accompagné de « etc. » est considéré comme un pléonasme.

    Les autres signes de ponctuation :

    Ce genre de signes de ponctuation s'utilise à l'intérieur d'un énoncé.

    Les points virgule (;) : On utilise le point virgule pour relier deux propositions qui ont un lien logique : Ex. : J'allume le radiateur ; il fait froid (cause).

    Il a commis une faute ; il sera puni (conséquence)

    Les deux points (:) : ce signe indique le début d'une énumération. Ex. : Il existe quatre points cardinaux : nord, sud, est, ouest.

    Ce signe est utilise aussi au début d'une citation accompagnée par les guillemets. De Gaulle a dit : « La vieillesse est un naufrage ».

    Le tiret (-) : ce signe indique le début d'un dialogue. Ex. :

    - Bonjour, dit l'élève

    - Bonjour, répond le maître

    Il sert aussi pour isoler une explication ou information supplémentaire ou que l'on veut mettre en valeur. Ex. : Paris- capitale de la France- est beau.

    Les guillemets (« ») : Ce genre de signe sert à encadrer un mot que l'on veut mettre en valeur et parfois à encadrer un dialogue. Ex. : L'extraordinaire « enseignant » est venu.

    Pour encadrer la citation de quelqu'un : « La vieillesse est un naufrage ».

    Les parenthèses () : Ce genre de signe s'emploie pour isoler une remarque ou une explication secondaire. Ex. : Paris (capitale de la France) est beau.

    Les crochets [ ] : comme les parenthèses les crochets servent à isoler une information secondaire. Ex. : Paris [capitale de la France] est beau.

    L'astérisque (*) : dans les ouvres de grammaire indique une phrase asyntaxique.

    Ex. : *je respecte et j'obéis à mes parents.

    On l'utilise aussi pour garder la discrétion. Les élections de 199* sont truquées.

    La virgule (,) : elle s'emploie pour isoler un groupe de mot à l'intérieur d'une phrase

    - Après une énumération : j'ai acheté des, pommes, des oranges et des cerises.

    - Après un complément mis en relief et placé à la tête de la phrase : A 7 heures, je me lève chaque jour.

    - Après un mot en apostrophe. Pierre, vient.

    - Après et avant un mot mis en apposition : Paris, capitale de la France, est beau.

    - Après ou avant une préposition relative explicative. Mon frère, qui est fatigué, dort.

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